Parent & orientation

Que faire si l'alternance ou le stage de mon enfant se passe mal ?

Durée 5 minutes

Votre enfant est en stage ou en alternance, mais ses missions ne correspondent pas à ses attentes ? Le courant ne passe pas avec son tuteur ? Sa charge de travail est disproportionnée ? Autant de raisons qui le poussent à se poser des questions, voire à vouloir mettre fin à son stage ou à son alternance. Autant de raisons qui, en tant que parents, vous inquiètent. Dans cet article, découvrez comment votre enfant doit réagir s’il se trouve dans cette situation.

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1ère étape : en parler

Que ce soit à son enseignant référent ou à son responsable de formation côté établissement ; ou directement à son tuteur en entreprise si la situation le permet, votre enfant ne doit pas attendre trop longtemps avant d’en parler, sous peine de laisser s’installer une souffrance au travail. Quel que soit le motif rendant cette expérience professionnelle négative, votre enfant doit le faire savoir. Son enseignant référent ou son responsable de formation peut, en outre, intervenir auprès de son tuteur pour lui rappeler les détails de la convention et trouver la solution adaptée pour que l’expérience retrouve du positif. 

S’il se sent capable d’aborder le problème directement avec son tuteur en entreprise, il pourrait ainsi lui faire prendre conscience d’éléments qu’il n’avait pas réalisés jusque-là et ainsi, reprendre leur collaboration à partir de bonnes bases. Une étape dont il ressortirait plus mûr et plus confiant.

Le médiateur de l’apprentissage

Ce professionnel peut intervenir si la situation est particulièrement compliquée voire conflictuelle. On les contacte auprès des chambres de commerce et d’industrie (CCI) ou chambres des métiers et de l’artisanat (CMA). Il pourra notamment échanger avec votre enfant et son tuteur, afin de déceler ce qui est bloquant et trouver des solutions adaptées. Mais si toutefois cela ne suffit pas, la rupture du contrat apparaît comme une issue possible et parfois préférable.

2ème étape : rompre sa convention ou quitter son alternance

Si la situation est telle que votre enfant a atteint un point de non-retour ; ou si rien ne change malgré ses échanges avec son tuteur, quitter l’entreprise est une option qui se profile. Une situation extrême mais qui n’aura pas d’incidence sur sa future vie professionnelle, puisque ses raisons de la quitter sont justifiées. Avant de tirer un trait sur cette expérience, certaines étapes sont toutefois indispensables.

Obtenir l’accord de son établissement

Votre enfant ne peut naturellement pas quitter du jour au lendemain l’entreprise. Il doit d’abord obtenir l’accord de son établissement (ou de son CFA référent) avant de formuler sa volonté de partir. Une fois cet accord obtenu, la méthode varie selon son contrat.

Demander officiellement sa démission

S’il est en stage, il lui faut vérifier la procédure de rupture de sa convention, indiquée dans cette dernière. Si elle n’y figure pas, une rupture de stage à l’amiable, conclue entre votre enfant et l’entreprise, doit être rédigée et envoyée à son établissement. 

Si votre enfant est en alternance (en contrat d’apprentissage, par exemple), il doit envoyer à son entreprise une demande de démission par lettre recommandée avec accusé de réception. Le contrat est alors rompu au bout de 7 jours après sa réception. Si cette volonté de démissionner survient pendant sa période d’essai (généralement de 2 mois, en alternance), aucun préavis n’est requis. 

Un stage ou une alternance qui se passe mal : une situation intervenant plus fréquemment qu’on ne l’imagine. Dans tous les cas, l’essentiel est d’en retirer du positif : cela permettra à votre enfant de mûrir, mais aussi de mieux savoir ce qu’il souhaite (et ne souhaite pas !) pour sa future vie professionnelle. Un argument dont il pourra d’ailleurs se servir face à ses futurs recruteurs.

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