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RSE : les métiers d'avenir du secteur de l’expertise comptable et de l’audit
Durée 2 minutes
Le secteur de l’expertise comptable et de l’audit a opéré une grande transformation : les métiers ont évolué et se sont tournés vers le digital et vers l’humain. Aujourd’hui, l’image du comptable rivé sur ses calculs ne correspond plus à la réalité de la profession : elle intègre notamment la RSE dans ses pratiques et peut, grâce à la digitalisation, se recentrer sur la relation client.
Votre enfant est intéressé par les métiers de la comptabilité et de l’audit mais est de nature sociable ? Cela correspond précisément à l’avenir de la profession ! La preuve en 5 métiers dans cet article.
Expert-comptable dirigeant
À la tête de son cabinet d’expertise comptable ou du pôle expertise comptable d’un grand groupe, il est responsable de la stratégie de son cabinet. Cette dernière doit donc tenir compte des évolutions du secteur, des aspects commerciaux et de la relation client pour que le cabinet reste compétitif. Il est également le garant de la bonne conduite des dossiers gérés par son équipe, mais aussi de ses bonnes conditions de travail. Souplesse, expertise dans le conseil et maîtrise des outils digitaux sont des compétences clés.
Quelles études ?
Ce métier s’exerce à un niveau bac+8 : formation en comptabilité et gestion d’entreprise (en université ou en école de commerce) suivie d’un master comptabilité contrôle audit (CCA) avant d’obtenir le DSCG (diplôme supérieur de comptabilité et de gestion). Puis, obtention du DEC (diplôme d’expertise comptable).
Collaborateur comptable
Ce métier se décline en plusieurs types et spécialités.
Généraliste
Gestionnaire de plusieurs dossiers d’expertise comptable d’un cabinet, il est l’interlocuteur privilégié des clients qui peuvent provenir de différents types d’entreprises (en termes de taille et de secteur). Sa mission de conseil s’avère donc essentielle et de plus en plus importante au fur et à mesure de l’évolution des besoins des clients : le collaborateur comptable généraliste doit parfaitement connaître toutes les typologies d’entreprise avec lesquelles il est amené à collaborer.
Spécialisé « métiers et sectoriel »
Ce collaborateur comptable se consacre aux clients provenant d’entreprises dotées de spécificités comptables, juridiques ou fiscales (entreprises du secteur agricole, bancaire, public…). Il doit systématiquement adapter ses prestations au profil de ses clients, tout en leur prodiguant les conseils appropriés à leur situation : adaptabilité, agilité et connaissance fine de l’avenir des secteurs d’activité de ses clients sont donc requises.
Spécialisé en « pilotage de la performance et opérations comptables complexes »
Les missions de ce collaborateur comptable vont au-delà de la production comptable « classique » : aide au développement national ou international, accompagnement dans la transformation ou dans la performance… Ce professionnel doit représenter un solide appui et un interlocuteur de confiance et d’expertise poussée pour ses clients. Il doit donc parfaitement maîtriser le secteur d’activité de ces derniers, afin de leur conseiller de nouvelles orientations stratégiques, si besoin.
Quelles études ?
Une formation de niveau bac+5 est préférable : DCG, licence comptabilité contrôle audit (CCA), puis DSCG ou master d’école de commerce spécialisé en comptabilité ou audit, ou encore master comptabilité contrôle audit (CCA).
Responsable « méthodes et veille »
Ce professionnel joue un rôle clé dans la transformation des cabinets d’expertise comptable et d’audit : c’est lui qui détermine, met en œuvre et fait évoluer leurs process, outils et méthodologies. À lui aussi de former les équipes aux nouveautés adoptées. Afin de permettre à son entreprise d’évoluer, il doit donc effectuer une veille (technologique et réglementaire, notamment) permanente.
Quelles études ?
Une formation « classique » en comptabilité jusqu’au niveau bac+5 est préférable : BTS comptabilité et gestion, licence CCA, DCG, puis DSCG ou master CCA.
Juriste en droit social
Sous la supervision d’un expert-comptable dirigeant ou d’un directeur en droit social (dans les grands cabinets d’expertise comptable), le juriste en droit social répond à deux missions principales : le conseil (mission qui se développe de plus en plus du fait des nombreuses transitions opérées par les cabinets) et la gestion des relations de travail auprès de ses clients. Il apporte également renfort et support aux autres collaborateurs du cabinet. La veille juridique, sociale et réglementaire fait partie intégrante du métier au quotidien.
Quelles études ?
Un niveau bac+5 minimum est requis : formation en droit, puis master spécialisé en droit social, droit social et ressources humaines ; ou encore diplôme de juriste conseil d’entreprise (DJCE) ou certificat d’aptitude à la profession d’avocat (CAPA).
Consultant en cybersécurité
Si ce métier semble en marge des précédents, il détient pourtant un rôle crucial à jouer auprès des cabinets d’expertise comptable et d’audit : la cybersécurité (et à-travers elle, la réglementation applicable en matière de protection des données) est l’une des conditions pour la bonne santé financière d’une entreprise. Le consultant en cybersécurité doit donc préconiser les moyens de protection les plus adaptés à ses clients et peut également fournir conseils et prévention des risques (mission grandissante pour ce métier) lors d’un audit, par exemple. Une grande expertise technologique est naturellement indispensable.
Quelles études ?
Pour exercer ce métier, un bac+5 est recommandé : formation universitaire ou en école d’ingénieurs spécialisée en informatique, sécurité des réseaux ou cybersécurité.
Des accompagnants : tel est, en résumé, le rôle principal incarné par les professionnels du secteur de l’expertise comptable et de l’audit. Accompagner leurs clients par le conseil pour améliorer leurs performances comptables et financières ; mais aussi les accompagner dans toutes leurs transformations : digitales, socio-écologiques… Des métiers où le défi et les responsabilités attendent vos enfants, si ce secteur et les aspects RSE qu’ils recouvrent les intéressent.
