Il est possible de mener plusieurs vies professionnelles au fil d’une carrière dans ce secteur de la comptabilité, qui emploie beaucoup (plus de 141 800 salariés*), qui embauche beaucoup (plus de 1 000 créations nettes d’emplois par an*) et qui forme beaucoup. En changeant de cabinet comptable, un professionnel peut complètement changer d’univers.

Sous une même définition règlementaire, il existe des profils d’entreprises comptables très différents qui proposent des contextes de travail variés. Environ 83 % des établissements du secteur de la comptabilité comptent moins de 10 salariés*. À l’opposé, les grandes structures internationales pluridisciplinaires dépassent aisément le millier de collaborateurs. Entre les deux, environ 18 % des cabinets comptables sont des structures moyennes (entre 10 et 1000 salariés)*.

Selon leur typologie, les cabinets s’adressent à des clientèles différentes, allant de l’artisan à la multinationale cotée en Bourse, en passant par la PME, ce qui élargit le champ des interventions et le type de relations avec le client. De plus, beaucoup de cabinets choisissent de se spécialiser, que ce soit dans un secteur d’activité (le commerce, le bâtiment, les technologies de pointe...), dans un domaine d’application (finance, patrimoine, social…) ou vers des clientèles encore plus spécifiques. Par exemple, le cabinet d’expertise comptable, où travaille comme consultante Julie G.L., est spécialisé pour répondre aux besoins d’une clientèle de CSE (comité social et économique) dans les entreprises.

Le métier de comptable

Il vérifie l’enregistrement des données comptables et est chargé de la tenue des comptes. Quand il travaille dans un cabinet d’expertise comptable, le collaborateur comptable gère en autonomie un portefeuille d’entreprises (parfois plusieurs dizaines). Cela lui donne des missions très variées pour des clients d’horizons multiples.

Le métier d’auditeur

Il analyse et contrôle les opérations comptables et financières d’une entreprise. ll recherche les éventuelles irrégularités d’opérations sur les états financiers par rapport aux réglementations en vigueur, en suivant les méthodologies et les normes reconnues.

Le métier d’analyste-comptable

Ce comptable se spécialise dans la comptabilité analytique, c’est-à-dire dans le calcul (à partir des données de la comptabilité générale) des différents coûts supportés par une entreprise, afin de fournir aux dirigeants un outil d’évaluation et de décision.

Le métier de responsable social

Il assure le pilotage et la supervision des travaux réalisés par les techniciens de paie ainsi que de la production des missions d’expertise ou de conseil sur les sujets sociaux.

Le métier de responsable juridique

Il supervise et apporte son expertise technique sur les missions d’assistance juridique. Il veille à la qualité des prestations et il pilote la relation client sur les thématiques liées au droit et à la réglementation.

Le métier d’administrateur réseau et développeur informatique

La digitalisation des opérations comptables, l’utilisation de plus en plus fréquente du « cloud » et le besoin grandissant de cybersécurité exigent des informaticiens de plus en plus pointus et très au fait des spécificités de la comptabilité.

À noter également, qu’en fonction de la taille de cabinet, des métiers supports plus transverses y sont également représentés, dans les domaines de la communication ou des ressources humaines, par exemple.

* Quels métiers demain ? #LesMoulinsEC, septembre 2020